Q1 : Quelle a été la première compétition où vous avez représenté Équipe Canada? Quand était-ce?

J’ai d’abord représenté le Canada en tant que releveur de 55 kg aux Championnats panaméricains 2019 au Guatemala

Q2: Avez-vous concouru dans d’autres sports avant l’haltérophilie?

Si oui, lesquels et à quel niveau?En grandissant, j’ai été impliqué dans la danse et le tumbling (ce que vous ne devineriez jamais sur la base de mon manque total de coordination). J’ai joué au Grandstand Show au Stampede de Calgary tout au long de l’école primaire avant de réaliser que la vie de fille de spectacle n’était pas pour moi. J’ai fait le passage à la lutte à l’âge de 12 ans (une transition naturelle, LOL) et j’ai trouvé mon premier amour. J’ai lutté à l’échelle nationale avec l’espoir d’aller un jour aux Jeux olympiques, jusqu’à ce que je me déchire la coiffe des rotateurs lors de ma première année universitaire.

Q3: Pourquoi participez-vous à des compétitions d’haltérophilie?

La concurrence suscite beaucoup de peur en moi. J’ai toujours souhaité être un compétiteur né qui s’épanouit dans un cadre de compétition, mais honnêtement, c’est quelque chose que j’ai travaillé très dur pour apprendre à aimer. Je participe à des compétitions d’haltérophilie pour faire face à mes peurs. Plus la scène est grande, plus le défi est grand de se montrer à la hauteur de l’occasion. Cela m’apprend beaucoup sur moi-même et me permet de dépasser ce dont je pense être capable.

Q4: Qu’est-ce que vous aimez le plus dans l’entraînement?

L’entraînement m’a fourni un endroit où me sentir fort lorsque j’ai traversé un chagrin et des moments difficiles. C’est une constante sur laquelle je peux toujours compter. Peu importe la saison de ma vie dans laquelle je suis, je peux toujours compter sur l’haltère.

Q5: Qu’est-ce que vous aimez le moins dans l’entraînement?

Cette formation ne donne pas toujours les résultats que vous recherchez, parfois, peu importe à quel point vous vous entraînez, vous êtes toujours en deçà de vos objectifs, et vous devez être fier de votre entraînement, quels que soient les résultats.

Q6: Quels sont vos objectifs à court terme pour l’haltérophilie (1-2 ans)?

Je veux participer à toutes les qualifications olympiques nécessaires avant les Jeux olympiques de Paris 2024.

Q7: Quels sont vos objectifs à long terme pour l’haltérophilie? (3 ans et plus)

Participer aux Jeux du Commonwealth de 2026 en Australie. J’ai d’abord trouvé l’haltérophilie alors que je vivais à l’étranger à Melbourne, et je pense que ce serait une expérience vraiment spéciale de commencer et de terminer ma carrière d’haltérophilie au même endroit.

Q8: Quel a été votre moment le plus fier en haltérophilie?

Ma troisième tentative de nettoyage et de secousse aux Jeux du Commonwealth de 2022. C’était 7 kg plus haut qu’une barre que j’avais jamais essayé à ce poids corporel et je l’ai fait!

Q9: Quelles sont vos 3 meilleures réalisations en haltérophilie jusqu’à présent?

Numéro 1. Médaille de bronze aux Jeux du Commonwealth de 2022

Numéro 2. Médaille de bronze à l’Omnium international de San Diego 2020

Numéro 3. Revenir à Équipe Canada après m’être déchiré la hanche et m’être fait dire que ma carrière d’haltérophilie est terminée.

Q10: Étudiez-vous actuellement ou travaillez-vous en plus de votre carrière en haltérophilie? Si oui, que faites-vous?

Q11: Quels sont vos plans après la fin de votre carrière d’haltérophilie?

En plus d’avoir une carrière dans un domaine où je peux aider les gens, et (espérons-le) d’avoir une famille, je veux coacher. J’ai appris à aimer être un athlète toute ma vie, ce qui est une existence assez égoïste. J’aimerais redonner, ainsi qu’aider d’autres personnes (en particulier les jeunes filles) à briser les plafonds de verre qu’elles ont créés pour elles-mêmes

Q12: Qui est votre modèle d’haltérophilie et pourquoi?

Il y a plusieurs personnes que j’ai admiré pour différentes raisons tout au long de ma carrière d’haltérophilie. Morgan King, l’ancien 49kg des États-Unis est celui qui est resté constant. J’ai commencé l’haltérophilie en 2016, l’année où elle est allée aux Jeux olympiques de Rio. Je me souviens de l’avoir regardée et d’avoir été étonnée de voir à quel point elle était forte et petite! Lorsqu’elle a commencé à perdre des places dans l’équipe au nom d’athlètes plus jeunes et plus forts, elle l’a fait avec élégance et semblait vraiment excitée que le sport grandit et s’améliore, même si cela signifiait qu’elle devait rester sur la touche. Même si elle ne se soulève plus, elle est toujours entraîneure et impliquée dans le sport.