Q1: Quelle a été la première compétition où vous avez représenté Équipe Canada? Quand était-ce?
La première compétition où j’ai représenté Équipe Canada est le Championnat du monde junior en 2015, en Pologne. Ma première compétition internationale sénior est le Championnat du Monde Universitaire en 2016, au Mexique.
Q2: Avez-vous participé à d’autres sports avant l’haltérophilie? Si oui, lesquels et à quel niveau?
J’étais une patineuse artistique de 5 à 12 ans. J’étais dans un programme sport-études de patinage artistique à l’école primaire. Je compétitionnais au niveau provincial au Québec.
Q3: Pourquoi concourez-vous en haltérophilie?
Je compétitionne en haltérophilie pour plusieurs raisons mais je crois que la principale est le sentiment d’euphorie et d’accomplissement quand j’atteint un record personnel sur la plateforme. Ce moment dure seulement quelques secondes mais vaut tous les efforts.
Q4: Qu’est-ce que vous aimez le plus de l’entraînement?
J’aime que l’haltérophilie est une recherche constante de «perfection» technique, même si tout le monde sait que ce n’est pas possible d’atteindre cela. C’est une bataille constante contre la charge mais également contre soi-même pour être meilleure qu’hier et pour avoir le capacité mentale de lever une charge plus lourde. L’haltérophilie peut être très frustrante quand les choses ne fonctionnent pas, mais en même temps c’est ce qui rend ce sport si fascinant.
Q5: Qu’est-ce qui vous plaît le moins de l’entraînement?
Je pense que comme beaucoup d’autres haltérophiles, ma partie que j’aime le moins de m’entraîner/compétitionner est d’avoir à suivre une diète stricte près des compétitions pour pouvoir faire le poids dans ma catégorie.
Q6: Quels sont vos objectifs à court terme pour l’haltérophilie (1 à 2 ans)?
À court terme, je veux me qualifier pour les Olympiques de Tokyo 2021. Aussi, je veux remporter une médaille d’or aux Jeux du Commonwealth pour faire mieux qu’en 2018 où j’ai gagné l’argent. Évidemment, mon but est toujours d’augmenter mes levers à l’arraché et à l’épaulé-jeté.
Q7: Quels sont vos objectifs à long terme pour l’haltérophilie? (3 + ans)
Un de mes buts à long terme est de devenir la meilleure athlète féminine au Canada toutes catégories confondues. Aussi Je voudrais gagner une médaille aux Olympiques un jour.
Q8: Quel a été votre moment le plus fier en haltérophilie?
Je dirais que mon plus grand moment de fierté est d’avoir gagné une médaille d’Argent aux Jeux du Commonwealth 2018 avec un record personnel à l’épaulé-jeté et au total. C’était un grand accomplissement après des mois de travail acharné pour cette compétition.
Q9: Quelles sont vos 3 meilleures réalisations en haltérophilie jusqu’à présent?
Numéro 1.
Arracher 94 kg aux Jeux panaméricains 2019 ce qui représente l’arraché le plus lourd jamais fait par une femme de 59 kg au Canada.
Numéro 2.
Gagner une médaille d’argent aux Jeux du Commonwealth 2018.
Numéro 3.
Gagner une médaille de bronze aux Championnats du monde juniors 2018.
Q10: Étudiez-vous actuellement ou travaillez-vous en plus de votre carrière d’haltérophilie? Si oui, que faites-vous?
J’étudie présentement pour devenir Docteure en Chiropratique à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Je travaille aussi à temps partielle comme secrétaire/assistante pour une clinique chiropratique dans ma ville.
Q11: Quels sont vos projets une fois votre carrière d’haltérophilie terminée?
Quand ma carrière d’haltérophile sera terminée, j’aimerais redonner au sport qui m’a tant apporté en étant entraîneure d’haltérophilie. Je planifie aussi travailler comme chiropraticienne, probablement majoritairement avec des athlètes.
Q12: Qui est votre modèle d’haltérophilie et pourquoi?
J’ai quelques modèles en haltérophilie. Mon père en est un, évidemment, parce que je l’ai toujours considéré comme un exemple de dévouement au sport depuis que je suis une jeune enfant. Les olympiennes Annie Moniqui, Marie-Ève Beauchemin-Nadeau et Maryse Turcotte sont d’excellents exemples d’athlètes qui ont atteint les plus hauts niveaux en haltérophilie tout en étudiant dans des programmes de la santé et c’est ce que je tente de faire présentement. Aussi, Christine Girard est une preuve qu’il est possible de gagner une médaille d’or aux Olympiques en haltérophilie tout en s’entraînant et en compétitionnant de façon propre.